Kondamné à vivre
Cinquième Kolonne
Tu sais pas ce que je pense, viens pas me parler de crise d’adolescence / Endolori à ma naissance depuis le réel anime mes sens. / L’essentiel de l’existence je l’ai appris à mes dépends / Dépendant de mon enfance, elle est faite de mort et de sang ! / Sang froid perdu je pète un plomb à finir en HP
Cent fois perdu complètement foncedé sur un canapé. / Happé par la fumée, vapeurs d’alcool où je ne sais quoi ? / Ce fils de pute de Cupidon dans mon cœur à vidé son karkoua. / Le carcan je suis dedans car j’ai la haine envers mes deux parents / Pour avoir été amants et d’avoir consommé leurs sentiments,
Consumés à présent le fruit de leurs ébats / Renaît de ses cendres, HARDCORE , et relance le débat.
Pourquoi je me bat ici bas car on m’a rien demandé / C’est bien beau l’amour et la joie mais on m’oblige à les mendier, / M’a t’on demandé mon avis avant de me donner la vie :NON / Ensuite on m’a dit « Faut la gagner pour ne pas rester sur le parvis du con ! ». / Ma dignité s’arrêtera t’elle à un diplôme, mal donne
Toi du mal, pour ne pas finir comme une relique au fond d’une malle ! / Là je te jure c’est pas mon choix, pas de SKYZOMINUS sur France 3 / Mais de sa fin il décidera, et il finira sous une croix, / Crois moi j’ai pas demandé à voir crever mon frère et mon grand père / Et le pire c’est que j’ai pas fini de voir mes proches bouffés par les verres ! / Vers quoi je me dirige, déjà dégoutté à vingt piges / J’ai beau être dans la fleure de l’âge, pourris sont mes tiges, / Gangrenées par l’échec trop vex par le beau sexe / Par la solitude, platonique ou passionné l’amour est trop rude, / J’aime bien trop mes potes pour les perdre ou les voir trépasser / Et quand la muse me rend malade, merde, je peux vraiment pas m’en passer. / Assez donné dans l’inutile pour tous leur ressembler / Je finirais derrière des grilles, esclave de la folie d’amblé, / Où bien sur un nid de barbelés, soldat mort à la bataille / Car j’ai pas fini de beugler, et je me bat pas pour des médailles, / D’ailleurs faut que je t’explique pourquoi je m’excite sur le Tebea / Car je suis un psyko psyko Phonky ! / Qui, Qui je suis sûrement pas une re-sta du pera / Juste un gars comme toi que l’humanité utilisa et leurra, / Mais heureka, j’ai trouvé la formule, l’élixir de conscience / Grâce à lui la déception recule, et j’accepte la sentence ! / Mais je fais jamais la teufè, détrompe toi même foncedé ou ivre / C’est juste tout le chagrin que noie un condamné à vivre !