Kadavres en sursis
Cinquième Kolonne
Il parait que ce qui ne te tue pas t’endurcit / Autour de moi je constate toujours le même balai de cadavres en sursis
Je sursaute chaque fois que le mort me frôle / User du MIC comme lien entre deux monde tel est mon rôle.
Fisto
A quoi je compare ma vie, une plaie béante sans point de suture / pas d’exutoire chaque jour ça dur ; chaque nuit je sature / Entouré de fantôme, trop de potes et de proches partis trop tôt / Ultimes souvenirs situés dans mon cœur, pas de lettres pas de photos ! / Je me demande souvent qui sera le prochain à se planter dans un virage / A se foutre une balle dans la tête pour avoir cru trop fort au mirage / Un allé sans retour vers je ne sais où vu que c’est ici l’enfer / je voudrais vous rejoindre, vous voir autour de moi, mais je sais pas comment faire / Autrement qu’entretenir votre image, ma hantise / Qu’on sera dans l’autre monde puisque ma vie n’est qu’une parenthèse / En disant ça je suis conscient de vivre qu’à moitié le présent / Pour moi l’avenir c’est rejoindre ces êtres partis sans raisons / Sans oraisons funèbres, quitter cet horizon funeste, une jeunesse / Passée à se morfondre attendant que l’espoir renaisse / Une fenêtre fermée sur mes pleures, l’esprit fané comme une fleure / Ca vient du fond de mon cœur, cette larme de fond qui m’effleure
Piloophaz
Stoïque face à la croix mon cœur est une bannière trempée / Critique moi car dans le puis de douleur j’ai pris une lampé / Impossible à sécher quand l’éponge tient tête au soleil / Ai je pêcher pour que la honte qui me ronge trouble mon sommeil. / Mille et une nuit que les contes de la crypte s’amoncellent / Que l’ennui d’avoir dérober une vie m’ensorcelle / Scellé est mon être irréversible est mon mal / Ce dernier est mon maître me rend docile tel un animal / Telle une malle à jouet emplie d’instruments de torture / J’ai du mal à trouver les contours de ma sculpture / Altérée par le temps elle sait qu’un jour elle se brisera / Comme cet enfant de 14 ans que la mort emporta / S’emporter pour quoi faire les larmes n’effacent pas la tristesse
La mort fait ses affaires depuis des siècles c’est son business / Mais était ce nécessaire d’enlever l’un de mes frères / D’accabler une mère de me rendre la vie si amère ?
Il avait toute la vie devant lui moi mon futur c'est le passé / Ces prises de tête ces longues nuits d'un malheur sans cesse ressassé / Assez de visions macabres, d'envies de ne jamais me réveiller / Ce moment de ma vie m'accable, funeste veillés / Bonnes gens écoutez, le roi des fous à décrété / Que tangent avec les plombs votre serviteur va les péter / Eté comme hiver avec le suicide de connivence / Je déconne et j'avance victime de mon impuissance.
Fisto
Tu m'imagines avec le sourir scotché aux babines / Viens me voir le soir quand le masque se débine. / Je voulais être simple t'ouvrir mon coeur sans être pessimiste / La peine fait son office quand le poison dans la plaie s'immisce / Le cynisme c’est tout ce qui me reste, pour exorcise / La présence de ceux qui restent, ne rien cicatriser / Je lâche tout au Mic merde ça fait trop mal de tricher / Quand dans ton esprit les chimères sont venu se nicher.