Derrière nos feuilles blanches
Cinquième Kolonne
La feuille blanche, avec du recul, je t’assure j’aimerais connaître,
Omettre mes pensées sombres quand je pose un texte ou bien une lettre,
N’avoir rien à dire, peu réfléchir et puis sourire,
Mais souffrir demeure la seule loi qui régie mon empire !
Le pire c’est me confier ça on m ‘a jamais appris,
Privé de cet appui, j’avance avec la peur d’autrui.
D’autres bruits émanent de ma bouche, plaintes et sanglots,
Et si je dévoile cette couche c’est que j’ai bu mes pastis sans eau !
Rarement je dérape, déballe mon sac comme j’éventre une clope,
Alors je péra et cloisonne mon amour dans une enveloppe.
Je sais pas parler, t’as du t’en rendre compte, discours assez restreint,
Destin de vie où le silence devient le train train quotidien,
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, c’est pourquoi je te prends la main,
Et l’amas de silences devient alors sérénade de demain,
Min-ga qui laisse traîner sa prose pour que sa mère la lise,
Fleur du mal éclose, fanée car son fils s’enlise !