D'où l'on vient
Cinquième Kolonne
Ecoute bien là d’où je viens les bovins et les sapins dominent
Minute ne tient que quelques secondes dans le kiosque et ça me mine.
Mine de rien l’immigration et le chômage ils ne connaissent pas
Mais ils trouvent le moyen de voir des conséquences là où il n’y en a pas.
Appâtés par le radicale ,aveuglés par leur détresse
Tu ne vois pas pourquoi je BRAILLE ? La vue du peuple baisse !
Baisseurs de froc ,collabos ,temps révolus mais le problème
N’est pas pour autant résolu des brebis galeuses traînent !
Entraînés, programmé par des nostalgiques de la croix gammée
Cheval de trois réédité par la tribu des damnés.
Les années ont passé pourtant regarde à l’horizon
Les consciences se déciment dans les abysses de la réflexion.
Election, maléfique élixir, dans la haine ils se vautrent
Et se permettent de rejeter leurs problèmes et leurs fautes sur l’autre.
On réfléchit comme naguère, la différence fait peur
Et l’étau se ressert autour des personnes de couleur.
Douloureusement on se morfond dans le mensonge et dans l’hypocrisie
La crise d’hier alimente la haine de nos frères d’aujourd’hui.
Induit en erreur, ces opportunistes névrosés refoulent
Le fait qu’en 40 les allemands traitaient les français de bougnoules.
Génocide ne venez pas me dire que j’exagère
Car on anéantit des existences et ce par famille entière.
Comme des bêtes parquées, 1ère génération d’immigrés
Au dos arqué par un dur labeur au du non payé.
Mais l’on s’est payé leur tête, processus de colonisation
Relation esclave/maître, orgueilleuse civilisation,
L’occident et plus particulièrement mon pays
Son passé renie et des défaites n’est pas assez remis !
Nos erreurs sont ce qu’elles sont et on ne peut les corriger
Mais au lieu d’en tirer leçon, nous décidons d’irriger,
La bêtise en reine, et nous la dirigeons de telle façon
Que la promesse d’hier demain devienne contrefaçon.
Façonnant no ambitions, notre société de consommation
Crée sans cesse des besoins, mais pour certains c’est la prohibition,
Comment veux tu qu’ils réagissent, de jour en jour on les fait baver
Soif d’en profiter non étancher, sous les pavés encore des pavés,
Dépravée est cette république, Cendrillon démocratique
Le bal est fini, brûlons son carrosse, état critique,
Le pouvoir étatique tique pour une bouteille de gaz, laissez moi rire
C’est une génération de kamikaze que l’on est en train d’entretenir.